De Borneo 2010 |
Le lendemain, apres un petit passage difficile a la gare routiere (accostages pesants), nous filons vers notre premiere etape, Palangka Raya (5h de taxi-brousse). Sur la route, c'est la desolation totale, des miliers d'hectares de foret ont ete brules pour laisser place a de la monoculture industrielle (principalement de la palmeraie) ou a des friches. On se dit : "c'est de la folie, voila a quoi ressemble l'un de nos poumons sur terre".
Ajoutons qu'en plus, nous n'avons vu aucun animal, la vie semble avoir fuit. Vous lisez bien : aucun oiseau sur 500km dans ce qui est sense etre l'un des plus hauts lieu de biodiversite de notre planete !
Le jour d'apres (sic!), c'est la deuxieme etape vers le Parc, de Palangka Raya vers Pangkalan Bun : 10h de taxi-brousse. Epuisant!
Apres un sommeil a demi reparateur (trois mosquees en meme temps a 5h du mat'), on se fait accoster dans la rue par un enseignant javanais, professeur d'anglais dans un des colleges de la ville. Il souhaite que nous intervenions pour une seance de conversation avec ses eleves. Surpris, nous l'avertissons de notre poor english mais il insiste.
Nous voila donc en train de tchatcher avec des eleves (2 groupes : l'un avec Karen, l'autre avec Yannick) avides de connaitre ou se trouve La Reunion, quelles musiques nous ecoutons, quel est notre plat prefere et, curiosite d'adolescentes... comment nous nous sommes rencontres (so funny) !
Nous sommes a la veille de la troisieme etape qui nous amenera a Kumai, aux portes du Tanjung Puting National Park. Nous comptons y rester une 12aine de jours, il y a donc de fortes chances pour que ce blog soit muet les jours prochains ! Nar'trouv'!
Anecdote
*Sains et saufs : A l'aeroport de Surabaya (escale a Java entre Bali et Borneo), juste apres l'aterrissage, Yannick, en voyant un vieil avion, s'esclaffe : "'faut etre fou pour voler dans un coucou pareil !"
Puis nous debarquons, passons les formalites et embarquons pour le vol sur Borneo. En vol, un enorme trou d'air glace l'ensemble des passagers (nous compris) : succedent aux cris un silence pesant. On entend des murmures de prieres et entre les passagers, on s'echange des regards complices : on se sent lies.
Au sol, surprise : nous avons vole sur le coucou apercu a Surabaya ! (a l'embarquement, le sas d'acces ne nous avait pas permis de distinguer l'appareil)
ça a l'air super sympa ce voyage. Continue sur ton blog.
RépondreSupprimerSur Orange DiHoxyn, tu sais tout puisque tu reçois mes courriels.
Bonne continuation.
Quang
Essayez de conserver de la chaleur jusqu'à Montréal.
RépondreSupprimerNous attendons la suite de vos aventures en image avec impatience !